C’est tendance ! #5 : l’ubérisation
Voilà un terme qui apparaît absolument partout. Employé à toutes les sauces, parfois (souvent ?) à tort, il est temps de faire le point sur l’ubérisation.
Qu’est-ce que l’ubérisation ?
L’ubérisation est un concept qui se répand progressivement dans tous les secteurs de l’économie. On peut parler d’ubérisation lorsqu’un nouveau modèle économique (souvent une start-up) vient bouleverser les acteurs et les pratiques traditionnelles établis dans un secteur. Il s’agît souvent de rendre un service accessible à tout moment et à moindre coût via une application smartphone. Ces services peuvent s’avérer menaçants pour les modèles traditionnels qu’ils viennent moderniser dans la mesure où ils remettent en cause leurs fonctionnements. Ils raccourcissent les circuits, automatisent les procédés, etc. Ici, le client est directement en relation avec son service et s’attend à une réponse immédiate ainsi qu’une efficacité irréprochable.
Origine du terme
« Ubérisation » est un néologisme de la langue française qui vient du nom de l’entreprise de VTC Uber. Cette entreprise a tellement bouleversé le secteur des transports privés que les taxis traditionnels ont pris peur, se voyant perdre leur emploi et se faire remplacer par un nouveau service. Cette petite révolution a engendré de nombreux conflits allant jusqu’à des violences physiques entre taxis et Uber, à tel point qu’il a fallu légiférer pour limiter la « menace Uber ».
La peur de l’ubérisation
L’ubérisation touche de plus en plus de secteurs, notamment dans les services, et traduit autant de craintes que d’opportunités. En effet, les barrières à l’entrée d’un secteur -que l’on croyait acquises – se lèvent peu à peu et de nouveaux entrants apportent avec eux de nouvelles technologies et pratiques ainsi qu’un point de vue extérieur, s’affranchissant des modèles établis historiquement.
Etudiant en Management International à l’IAE Gustave Eiffel, Yann s’est écarté de sa route pour effectuer un stage de Community Management chez WebRédacteurs. Passionné par le digital, sa curiosité le pousse à s’intéresser à plus ou moins tout. Il aime rire et chanter mais pas Rires & Chansons, le chocolat et les oranges mais pas le chocolat à l’orange… Vous l’aurez compris, il est complexe.